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De la nécessité de penser géopolitique africaine au MRC

Aussi loin que je m’en souvienne et même en considérant les récits historiques tels qu’ils sont racontés, les leaders politiques ont toujours été soutenus par des forces invisibles ou visibles mais des forces bien plus puissantes qu’eux dont l’intérêt bien compris passait forcément par la mise au pouvoir des dits leaders politiques. Aujourd’hui la sphère politique camerounaise est minée par des scandales quotidiens toujours plus graves les uns par rapport aux autres. Un seul but est recherché par les auteurs de ces crimes : empêcher une quelconque opposition de se mobiliser sérieusement en proposant une alternative de gestion, un ideal différent.

Pour comprendre le fond de ma pensée, il faut revenir encore une fois à l’élection présidentielle de 2018. Pourquoi ? Pour la simple et bonne raison que les cartes politiques ont été rebattues. Mais plus important, de ce bourbier électoral en est sorti un parti qui s’est démarqué par sa témérité, son courage et surtout par son candidat qui sut (re)-montrer aux yeux du monde à quel point le régime de monsieur Biya était corrompu et était prêt à ne reculer devant rien pour faire le faire remporter de nouveau l’élection. Par la suite s’en suivi tout un tas d’évènement malheureux qui eut un impact profond et négatif sur la cohésion nationale. Aujourd’hui il serait naïf de penser que les grands maux qui touchent les sociétés africaines noires ne soient pas réveillés. Tribalisme, despotisme, repli communautaire sont plus forts que jamais et ne jouent hélas pas en faveur du MRC. Si on met de côté les erreurs à l’intérieur du parti tels que les trahisons, les infiltrations, les communications parfois malheureuses et mal comprises, les bureaux de base mal structurés et organisés, on se tenterait presque de dire que 2025 aussi ne sera pas la bonne.

La suite dans un prochain article.

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