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Pour une refonte des institutions

Après 40 ans de règne d’inertie de Mr Biya et de ses différents régimes, le Cameroun berceau de l’Afrique a sombré. Son peuple, son histoire sa culture, tout ce qui faisait la beauté et le bien-être de ce pays d’Afrique centrale a disparu ou a été noyé dans l’obscurantisme gouvernant de ses dirigeants.
Plus que jamais il est important que nous le peuple camerounais fassions front commun pour reprendre aux mains de ces octogénaires incompétents notre destin et le pouvoir de décider celui ou celle qui aura la responsabilité de porter haut notre voix et défendre nos intérêts dans un monde de plus en plus violent, inquiétant et ou des mains invisibles très puissantes mettent en place un calendrier pour assouvir tous les peuples du monde. L’arrivée de Mr Biya au pouvoir en 1982 a été pour beaucoup un évènement central car on voyait en lui un jeune homme dynamique, porteur de beaucoup de promesses pour le renouveau et la refonte de nos institutions en vue de la construction d’un Cameroun unifié, libre et prospère. Malheureusement la désillusion ne se fit pas attendre et quelques années plus tard s’en suivit un coup d’état qui changea l’homme, mais aussi les espoirs de tout un peuple placé en lui.
Dès lors tout une autre politique se mit en place dans un seul but précis, protéger l’homme originaire du Sud envers et contre tous car il savait à ce moment qu’une seconde tentative risquerait lui porter le coup fatal. Du moins c’est ce qu’on aurait pu penser car le jeune président fraichement désigné il y’a quelques années jouissait encore au près de toute une population, de la sympathie, de la curiosité bienveillante qui se manifestait par le fait que celui-ci pouvait se déplacer et aller à la rencontre de son peuple sans restriction particulière.

S’en suivit comme mentionné toute une politique basée sur la famille élargie communément appelée favoritisme tribale qui consiste à placer à tous les postes de responsabilités les membres de sa famille pour être sur que sa sécurité dans un premier temps serait assurée et ensuite l’assurance de se voir renvoyer l’ascenceur par toutes ses créatures dans des moments clés serait aussi garantie. Après réflexion sérieuse cela n’aurait pas particulièrement posé de problème si le casting choisi mettait à la tête de toutes ces structures étatiques des personnes compétentes. Personnes compétentes donc le souci premier est de construire, de développer et surtout de répondre aux aspirations de leurs concitoyens.

Hélas après 40 ans de règne, le tissu social est décomposé, les institutions républicaines totalement découpées du réel et ne jouent plus leur rôle premier, les ministres du gouvernement ne reflètent pas les enseignes qu’ils dirigent, les grandes entreprises nationales, pour ce qu’il en reste peinent à afficher des bilans positifs, à se diversifier et à être les moteurs d’une industrie en développement. Les élus de la majorité ne servent qu’à applaudir à tout ce que le gouvernement propose. Il n’existe pas ou plus de réel contrepouvoir. À t-il jamais existé?

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